dimanche 27 avril 2008

Les illusions perdues de la ville d’Abidjan

« Mari Semper Altior » ! Fière devise d’Abidjan, une cité confiante depuis sa création, en sa destinée de métropole. Défi peu risqué d’une ville qui sait pouvoir compter sur les nombreuses ressources de la mer. Abidjan a déjà fait beaucoup parler d’elle. Mais trop d’écrits se sont complu dans une imagerie de cartes postales, reprenant à l’envi des clichés projetés sur bien de grandes métropoles. J’ai voulu pour ma part, rompre avec les lieux réconfortants et les prises de vue flatteuses pour vous offrir une image dépouillée de l’auréole avantageuse. Découvrons donc ensemble les illusions perdues de la ville d’Abidjan.

samedi 19 avril 2008

Déclaration au Congrès

Par : Abraham LINCOLN
1860


Vous ne pouvez pas créer la prospérité en décourageant l'épargne.

Vous ne pouvez pas donner la force au faible en appauvrissant le pauvre.

Vous ne pouvez pas aider le salarié en anéantissant l'employeur.

Vous ne pouvez pas favoriser la fraternité humaine en encourageant la lutte des classes.

Vous ne pouvez pas aider le pauvre en ruinant le riche.

Vous ne pouvez pas éviter les ennuis en dépensant plus que vous ne gagnez.

Vous ne pouvez pas forcer le caractère et le courage en décourageant l'initiative et l'indépendance.

Vous ne pouvez pas aider les hommes continuellement en faisant pour eux ce qu'ils pourraient faire eux-mêmes.

Note:

Abraham Lincoln (12 février 180915 avril 1865 à Washington) est le seizième Président des États-Unis d'Amérique. Il est élu pour deux mandats de quatre ans en 1861 et 1864 sans terminer ce dernier. Il est le premier président républicain de l'histoire du pays.

mardi 8 avril 2008

Le Slam : Qu'est-ce que c'est?

Le Slam est la nouvelle forme de poésie contemporaine. Sans nul doute influencé et inspiré par la culture Rap (ou c’est peut-être l’inverse, cf. ci-après), il s’en distingue cependant par la qualité de la syntaxe poétique et du style. Ainsi, le texte n’est pas chanté, plutôt déclamé comme un poème. Autre particularité : comme son origine étymologique le suggère (du verbe anglais «to slam», qui veut dire littéralement «claquer» en français), un texte slam est déclamé (ou plutôt scandé, voire «claqué» !) sur un rythme particulier, dont la qualité est aussi importante que celle de la rime. Le slameur peut s’appuyer sur une musique de fond ou non.

lundi 7 avril 2008

A propos de l'humour

Nos clubs ont institué la session d’aération ou session d’humour où l’on raconte des histoires drôles. Dans la prise de parole en public ou en groupe restreint, l’humour est indispensable pour renforcer le message. L’auditoire appréciera plus vos dires s'ils sont agrémentés d'histoires drôles.


L’humour utilisé, à bon escient, au cours d’une présentation renforce l’intérêt et l’attention du public. Mais peut-on raconter toutes sortes d’histoires ou user de toutes formes d’humour au cours d’une présentation ou dans nos séances de formation ?
L’objectif principal recherché étant de détendre l’atmosphère, de mettre l’auditoire dans de bonnes dispositions, l’orateur devrait donc éviter les contenus qui choquent, à coloration sexuelle ou dévalorisant la personne humaine.

mardi 1 avril 2008

Les anglicismes en question : un combat d’arrière-garde ?

J’entends souvent, à l’occasion de nos séances de formation, les grammairiens pointer comme fautes d’expression, les anglicismes. Ainsi, des mots comme Past président, coach ou encore Web … sont jugés non appropriés. Si je comprends parfaitement la motivation de cette traque aux anglicismes que plusieurs clubs francophones, y compris des clubs canadiens, pratiquent, il me semble bon de m’arrêter un instant sur cette recommandation et d’en examiner la pertinence.

Tous les anglicismes ne sont pas forcément heureux et ceux-ci, autant que les mots français, peuvent être mal utilisés. Il n’empêche que les mots anglais font aujourd’hui partie du langage courant, y compris (je dirais même plus particulièrement) dans le monde professionnel. Ce ne sont pas les spécialistes en communication, les économistes, les informaticiens qui diront le contraire… Eux dont les métiers sont envahis d’anglicismes dont l’utilisation devient bien souvent le reflet d’un certain professionnalisme « branché ».

Les enfants

Par Khalil GIBRAN
in Le Prophète

Vos enfants ne sont pas vos enfants.

Ils sont les fils et les filles d’une Vie depuis toujours amoureuse d’elle-même.

Ils naissent par vous mais non de vous.

Et bien que vous les ayez auprès de vous, ils ne vous appartiennent pas.

Vous pouvez leur donner votre amour mais non point vos pensées, car ils pensent d'eux-mêmes.

Vous pouvez offrir le gîte à leurs corps mais non à leurs âmes, car leurs âmes prennent pour demeure la maison de demain, et vous ne pouvez la visiter même en rêve.

Vous pouvez vous efforcer de leur ressembler, mais ne cherchez pas à les rendre semblables à vous, car la vie ne revient pas sur ses pas ni ne s’attarde dans les jours passés.

Vous êtes les arcs par qui vos enfants, comme des flèches vivantes, sont décochés dans l’avenir.

L’Archer prend pour ligne de mire le chemin de l’infini; il vous tend de toute sa puissance et ses flèches s’échappent avec célérité jusqu’à perte de vue.

Et lorsque la main de l’Archer vous ploie, que ce soit pour votre plus grande joie;
Car s’il aime la flèche qui vole, il aime aussi l’arc qui ne tremble pas.

Le mariage

Par Khalil GIBRAN
in Le Prophète




Vous êtes nés ensemble et le serez pour toujours.

Vous serez ensemble lorsque le battement des ailes blanches de la mort dispersera vos jours.
Oui, vous serez ensemble comme un murmure dans la mémoire de Dieu.

Mais laissez-vous une certaine liberté au cœur de votre union,
Que les vents célestes puissent dessiner leurs volutes entre vous.


Aimez-vous les uns les autres, mais ne faites pas de l’amour une contrainte.

Faites qu’il soit plutôt la mouvance d’un océan qui s’étend entre les rivages de l’âme.
Remplissez mutuellement vos coupes, mais ne buvez pas tous deux à la même.

Echangez entre vous le pain, mais ne mangez pas tous deux de la même fournée.

Chantez et dansez ensemble et soyez joyeux, mais demeurez chacun seul, comme les cordes d’un luth restent séparées et vibrent à l’unisson.

Donnez votre cœur, mais non pas de façon que l’autre en devienne le possesseur, car seule la Vie peut recueillir vos cœurs en ses mains.

Rapprochez-vous, mais ne vous tenez pas trop près, tout comme les piliers sont répartis à bonne distance dans le temple, et le chêne et le cyprès ne croissent pas dans l’ombre l’un de l’autre.