mardi 6 octobre 2009

Le pardon

Refusons d’être des minables ! Dans la pratique quotidienne du commerce social, bien d’individus, réagissent aux coups reçus, aux frustrations vécues et aux déceptions non digérées en ruminant des rancœurs ou des vengeances qu’ils finissent généralement par convertir en actes.

Une réaction somme toute humaine, voire compréhensible qui ne manque toutefois! pas de faire prospérer entre individus, familles ou clans, des inimitiés, des ruptures, si ce n’est parfois des crises à large spectre. D’où la question de la réponse idoine à l’adversité, à la méprise ou à l’inintelligence des rapports humains. Faut-il répondre aux coups en portant des coups ? Ou se faire violence, banaliser et demeurer indifférent aux blessures morales et psycho- somatiques?

La politique du « œil pour œil, dent pour dent » est pour nombre d’individus la meilleure des répliques à donner à ceux qui fâchent et qui frustrent, car l’honneur qui est sacré, ne se bafoue pas gratuitement.