Un vieil homme me disait un jour de ce qu’il a retenu de la vie : si une personne veut te montrer qu’elle est plus intelligente que toi, montre-lui le contraire : que tu es plus bête qu’elle. Cela vaut bien un mouvement de votre rictus mais je vous invite à garder le meilleur sourire pour la fin de cette histoire qui peut arriver à chacun d’entre nous ou peut-être l’avons nous déjà vécue.
Lorsque nous abordons une coexistence pacifique dans le couple, il va sans dire qu’il ya souvent des moments où nous sommes surpris par l’attitude de notre conjoint. La question qu’on se pose immédiatement : quel est le sens réel de notre union ?
Pour répondre à cette question, nous allons tenter de donner deux explications : l’origine des relations entre les conjoints et le but recherché dan un foyer.
Vous savez tous comment nous faisons la connaissance de l’autre. Je n’ai pas besoin de vous faire un dessin ou un portrait robot de votre visage qui s’illumine en plein jour comme réverbère. Naturellement, la joie de rencontrer une âme sœur est toujours empreinte d’émotions et chacun croit avoir gagné une bataille. On en vient à parier en quelque sorte à un jeu du gagnant et du perdant.
Heureusement, on choisit son conjoint selon ses critères. Nous le faisons selon notre libre arbitre.
Seulement, nous oublions bien vite les origines de notre première rencontre et c’est cela qui cause un problème de survie par la suite.
La sagesse populaire nous enseigne que si nous avons rencontré notre conjoint dans une mosquée ou une église, nous passerons la majeure partie de notre vie conjugale à être pieux. Si nous l’avons rencontré dans la salle de danse, nous fréquenterons toujours les mêmes endroits.
Bref, nous devons avoir à constamment à l’esprit le lieu de notre première rencontre pour ne pas s’en plaindre plus tard. Tout comme l’assassin, le conjoint retourne toujours sur le lieu de la première rencontre. Pourquoi ? Sans doute pour y trouver le but à assigner au foyer.
Dans certaines coutumes du Burkina, on se marie pour se quereller. Suivez mon regard et vous comprendrez de qui je parle. Ils sont des féodaux invétérés et ils exercent leur chefferie et leur pouvoir même au fonds d’un puits. Selon ces personnes, la femme est un objet qui meuble la maison au même titre que la table, la télévision, bref, tout le mobilier de la maison. Elle est soumise totalement à la volonté de son conjoint et elle n’a pas droit à la parole.
Malheureusement, lorsqu’elle ose donner son point de vue, ses propos sont ressentis comme une déclaration de guerre. Et s’ensuit une querelle interminable qui est le but recherché dans un foyer. A ce qu’on dit, la femme vit dans la crainte perpétuelle d’être expulsée de son foyer. Mais, détrompez-vous, elle s’en sort normalement victorieuse car c’est la faiblesse de la femme qui fait sa force. Ce pouvoir divin vient sans doute de sa capacité à nous faire baver tel un chien toutes les nuits, lorsque nous avons un besoin pressant.
Par contre, dans d’autres coutumes, le but du foyer est d’accompagner son conjoint sur ce chemin semé d’embûches. La femme est considérée comme un compagnon qui procure la joie de vivre et le bonheur familial. C’est une alliée sûre qui nous accompagne dans tous les projets. Elle est faite pour son conjoint. Elle passe sa vie à faire ce que son conjoint aime. Dans la réalité, ce n’est pas toujours ainsi car la coexistence pacifique est entachée souvent par la suspicion.
Ainsi, lorsque nous nous basons uniquement sur des suppositions pour prendre une décision, nous risquons de nous tromper ou de se faire tromper. Les choses ne sont pas toujours comme nous l’imagions car à force de se croire plus malin, on tombe toujours sur plus fort, plus rusé que soi.
J’en ai moi-même pris conscience un jour, alors je prenais un rafraîchissement dans un bar de la place. Deux personnes venaient d’y faire leur entrée pour prendre une courte rasade de ce liquide précieux qu’on appelle la bière fraîche. Une jeune fille s’est approchée d’eux pour partager leur table, ce qui leur a permis de respecter le genre et de lui offrir un rafraîchissement suivi d’un plat de succulentes brochettes.
Une amie de l’épouse de l'un d’entre eux informa cette dernière par un appel téléphonique. Immédiatement, elle se déplaça sur le parking du lieu indiqué et attendait gentiment la sortie de son époux indélicat pour le confondre. Ce dernier, ayant été informé par le gardien du parking, décida de lui jouer un sale tour. Il sortit par la porte de secours et alla l’attendre à la maison.
Après avoir attendu jusqu’à une heure du matin, elle se résolut à entrer à l’intérieur, mais comble de malheur, elle se rendit compte de l’absence de ce dernier. Lorsqu’elle regagna le domicile conjugal, elle se rendit compte que son époux l’attendait de pied ferme pour une demande d’explications. C’est ainsi que la victime devint le suspect sérieux. Retenons simplement ce proverbe qui nous enseigne : « A malin, malin et demi ».
A propos de l'auteur: Célestin TOE est Directeur Juridique et des Ressources Humaines du Groupe SMAF au Burkina Faso. Il est Past-Président du Club Ouaga Forum.Lorsque nous abordons une coexistence pacifique dans le couple, il va sans dire qu’il ya souvent des moments où nous sommes surpris par l’attitude de notre conjoint. La question qu’on se pose immédiatement : quel est le sens réel de notre union ?
Pour répondre à cette question, nous allons tenter de donner deux explications : l’origine des relations entre les conjoints et le but recherché dan un foyer.
Vous savez tous comment nous faisons la connaissance de l’autre. Je n’ai pas besoin de vous faire un dessin ou un portrait robot de votre visage qui s’illumine en plein jour comme réverbère. Naturellement, la joie de rencontrer une âme sœur est toujours empreinte d’émotions et chacun croit avoir gagné une bataille. On en vient à parier en quelque sorte à un jeu du gagnant et du perdant.
Heureusement, on choisit son conjoint selon ses critères. Nous le faisons selon notre libre arbitre.
Seulement, nous oublions bien vite les origines de notre première rencontre et c’est cela qui cause un problème de survie par la suite.
La sagesse populaire nous enseigne que si nous avons rencontré notre conjoint dans une mosquée ou une église, nous passerons la majeure partie de notre vie conjugale à être pieux. Si nous l’avons rencontré dans la salle de danse, nous fréquenterons toujours les mêmes endroits.
Bref, nous devons avoir à constamment à l’esprit le lieu de notre première rencontre pour ne pas s’en plaindre plus tard. Tout comme l’assassin, le conjoint retourne toujours sur le lieu de la première rencontre. Pourquoi ? Sans doute pour y trouver le but à assigner au foyer.
Dans certaines coutumes du Burkina, on se marie pour se quereller. Suivez mon regard et vous comprendrez de qui je parle. Ils sont des féodaux invétérés et ils exercent leur chefferie et leur pouvoir même au fonds d’un puits. Selon ces personnes, la femme est un objet qui meuble la maison au même titre que la table, la télévision, bref, tout le mobilier de la maison. Elle est soumise totalement à la volonté de son conjoint et elle n’a pas droit à la parole.
Malheureusement, lorsqu’elle ose donner son point de vue, ses propos sont ressentis comme une déclaration de guerre. Et s’ensuit une querelle interminable qui est le but recherché dans un foyer. A ce qu’on dit, la femme vit dans la crainte perpétuelle d’être expulsée de son foyer. Mais, détrompez-vous, elle s’en sort normalement victorieuse car c’est la faiblesse de la femme qui fait sa force. Ce pouvoir divin vient sans doute de sa capacité à nous faire baver tel un chien toutes les nuits, lorsque nous avons un besoin pressant.
Par contre, dans d’autres coutumes, le but du foyer est d’accompagner son conjoint sur ce chemin semé d’embûches. La femme est considérée comme un compagnon qui procure la joie de vivre et le bonheur familial. C’est une alliée sûre qui nous accompagne dans tous les projets. Elle est faite pour son conjoint. Elle passe sa vie à faire ce que son conjoint aime. Dans la réalité, ce n’est pas toujours ainsi car la coexistence pacifique est entachée souvent par la suspicion.
Ainsi, lorsque nous nous basons uniquement sur des suppositions pour prendre une décision, nous risquons de nous tromper ou de se faire tromper. Les choses ne sont pas toujours comme nous l’imagions car à force de se croire plus malin, on tombe toujours sur plus fort, plus rusé que soi.
J’en ai moi-même pris conscience un jour, alors je prenais un rafraîchissement dans un bar de la place. Deux personnes venaient d’y faire leur entrée pour prendre une courte rasade de ce liquide précieux qu’on appelle la bière fraîche. Une jeune fille s’est approchée d’eux pour partager leur table, ce qui leur a permis de respecter le genre et de lui offrir un rafraîchissement suivi d’un plat de succulentes brochettes.
Une amie de l’épouse de l'un d’entre eux informa cette dernière par un appel téléphonique. Immédiatement, elle se déplaça sur le parking du lieu indiqué et attendait gentiment la sortie de son époux indélicat pour le confondre. Ce dernier, ayant été informé par le gardien du parking, décida de lui jouer un sale tour. Il sortit par la porte de secours et alla l’attendre à la maison.
Après avoir attendu jusqu’à une heure du matin, elle se résolut à entrer à l’intérieur, mais comble de malheur, elle se rendit compte de l’absence de ce dernier. Lorsqu’elle regagna le domicile conjugal, elle se rendit compte que son époux l’attendait de pied ferme pour une demande d’explications. C’est ainsi que la victime devint le suspect sérieux. Retenons simplement ce proverbe qui nous enseigne : « A malin, malin et demi ».
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